En traversant les deux dernières années de la vie d’Edith Stein, philosophe juive convertie au catholicisme et devenue carmélite, Le Monde est en feu nous conduit au cœur du combat universel entre le bien et le mal. Le genre dramatique permet de mettre en lumière cette articulation des forces, en déployant d’une part la vie intérieure d’une sœur cloîtrée, d’autre part l’enchaînement des faits historiques qui conduiront Edith Stein à Auschwitz.
Ainsi, comme dans une tragédie antique, Le Monde est en feu voit s’affronter des forces extérieures implacables et la tension interne propre à chaque per- sonnage. Mais la comparaison avec la tragédie s’arrête là : si Edith meurt à la fin, le sort n’a pas raison de sa personne car malgré les apparences elle accède à une pleine liberté dans ce carcan oppressant. Au fil des journées, tandis que l’étau se resserre autour des protagonistes, Edith, du fond de son couvent, prend le chemin de la liberté.
Le spectateur découvre la force d’une âme, non pas repliée sur elle-même mais profondément ouverte à la vie, une âme qui échappe à ceux qui mettront la main sur elle en se donnant chaque jour à son Dieu : sous nos yeux, une femme exerce pleinement sa liberté en offrant sa vie pour les siens, empêchant ainsi ses bourreaux de s’emparer totalement d’elle.
Le déploiement de l’esprit qui anime et ré-anime l’humanité, à chaque instant où celle-ci accepte de lui donner toute la place, tel est le sujet du drame. u
Ainsi, comme dans une tragédie antique, Le Monde est en feu voit s’affronter des forces extérieures implacables et la tension interne propre à chaque per- sonnage. Mais la comparaison avec la tragédie s’arrête là : si Edith meurt à la fin, le sort n’a pas raison de sa personne car malgré les apparences elle accède à une pleine liberté dans ce carcan oppressant. Au fil des journées, tandis que l’étau se resserre autour des protagonistes, Edith, du fond de son couvent, prend le chemin de la liberté.
Le spectateur découvre la force d’une âme, non pas repliée sur elle-même mais profondément ouverte à la vie, une âme qui échappe à ceux qui mettront la main sur elle en se donnant chaque jour à son Dieu : sous nos yeux, une femme exerce pleinement sa liberté en offrant sa vie pour les siens, empêchant ainsi ses bourreaux de s’emparer totalement d’elle.
Le déploiement de l’esprit qui anime et ré-anime l’humanité, à chaque instant où celle-ci accepte de lui donner toute la place, tel est le sujet du drame. u
«Le Monde est en feu restitue avec une force inouïe les dernières stations du chemin de croix d’Edith Stein. Ces dialogues incandescents
font irrésistiblement penser aux «Carmélites» de Bernanos.
Le Monde est en feu brûle les planches,
et notre cœur ne demande qu’à se consumer, devant la grandeur et l’actualité d’un tel témoignage. »
Paul Clavier
philosophe, enseignant
à l’École Normale Supérieure
font irrésistiblement penser aux «Carmélites» de Bernanos.
Le Monde est en feu brûle les planches,
et notre cœur ne demande qu’à se consumer, devant la grandeur et l’actualité d’un tel témoignage. »
Paul Clavier
philosophe, enseignant
à l’École Normale Supérieure
Le monde est en feu
Texte de Juliane Stern, Éditions “L’œil du prince”, Librairie théâtrale.
Le Monde est en feu met en scène les deux der- nières années d’Edith Stein, exilée à Echt de 1940 à 1942. En l’espace de 3 journées, le drame nous plonge au cœur de la vie intérieure de la carmélite, au moment où les évènements se resserrent sur elle comme un étau : l’invasion de la Hollande, la prise de parole des évêques, la tentative avortée d’exil vers la Suisse.
Neuf comédiens, portés par des chants en yiddish, entraînent le spectateur dans le mystère d’Edith Stein : face à l’écrasante oppression du mal, la liberté intérieure d’une âme de prière.
Spectacle à 20h30 – Durée : 1h40
Texte de Juliane Stern, Éditions “L’œil du prince”, Librairie théâtrale.
Le Monde est en feu met en scène les deux der- nières années d’Edith Stein, exilée à Echt de 1940 à 1942. En l’espace de 3 journées, le drame nous plonge au cœur de la vie intérieure de la carmélite, au moment où les évènements se resserrent sur elle comme un étau : l’invasion de la Hollande, la prise de parole des évêques, la tentative avortée d’exil vers la Suisse.
Neuf comédiens, portés par des chants en yiddish, entraînent le spectateur dans le mystère d’Edith Stein : face à l’écrasante oppression du mal, la liberté intérieure d’une âme de prière.
Spectacle à 20h30 – Durée : 1h40
Avec : Céline Barbarin, Philippe Carrier, Virginie Dupressoir, Bernard Lenoble, Marie-Cécile du Manoir, Henri Marquès,
André Sanfratello, Anne-Laure You
Chant : Natasha Bezriche
André Sanfratello, Anne-Laure You
Chant : Natasha Bezriche
Saint-Étienne Jeudi 18 avril Salle Jeanne d’Arc – 16, rue Jean-Claude TissotParis 18e Vendredi 17 mai
Église Saint-Pierre de Montmartre – 2, rue du Mont-Cenis Métro Anvers
Il est fortement conseillé de réserver votre place sur le site internet.
Contact/réservations : http://le-monde-est-en-feu.jimdo.com ou 06 32 10 97 65
Plein Tarif :
• Saint-Étienne : 12 € • Paris : 15 €
Tarif réduit : 10€ pour les étudiants, chômeurs, groupes de plus de 10 personnes
• Saint-Étienne : 12 € • Paris : 15 €
Tarif réduit : 10€ pour les étudiants, chômeurs, groupes de plus de 10 personnes