Il est vivant! publie un numéro consacré au mystère de l’eucharistie et aux miracles eucharistiques. Un numéro passionnant, avec entre autres :
– De très beaux récits de miracles eucharistiques
– De nombreux témoignages
– La vie lumineuse d’un adolescent amoureux de l’eucharistie
– Une réflexion sur le rapport entre science et foi
– Une lecture des textes préfigurant l’eucharistie par un laïc issu du protestantisme
etc.
Voici, en avant-première, quelques témoignages à retrouver dans le N°341 d’Il est vivant! que vous pouvez vous procurer ici
Guérie lors d’une communion
Je suis pianiste professionnelle. Quand j’avais 26 ans, j’avais prévu une tournée de concerts dans mon pays, la Slovénie, en compagnie de Lucie, une amie et chanteuse française. Le premier jour de notre tournée, nous sommes parties voir la salle où nous devions nous produire le soir. Alors que nous étions en route, la circulation s’est brusquement arrêtée de sorte que j’ai failli percuter la voiture située devant nous. J’ai freiné et heureusement, tout s’est bien passé. Mais soudain, j’ai vu dans le rétroviseur un gros camion qui fonçait droit sur notre voiture… J’ai crié comme une folle et après l’énorme choc, j’étais sûre que nous allions mourir toutes les deux. J’ai regardé mon amie, elle était vivante, moi aussi, sans blessure apparente. Gloire à Dieu ! La voiture était en revanche complètement écrasée : bonne pour la casse.
Nous avons donné notre premier concert le soir même mais nous avons annulé tous les autres car mon amie ne se sentant pas bien, elle a préféré repartir en France.
Dix jours plus tard, je me suis réveillée avec un énorme mal de tête. Sachant qu’après un accident, la douleur peut survenir un peu plus tard, je n’étais pas vraiment étonnée. Mais cette douleur a duré. À tel point qu’elle finissait par m’empêcher de me déplacer… Je suis allée voir le médecin et au bout du troisième mois de congé maladie, il m’a envoyée consulter un neurologue.
La veille des examens chez le neurologue, je suis allée à la messe et pendant la consécration, j’ai prié Jésus : « Mon Jésus, je sais que tu peux tout guérir. Tu es le médecin des médecins, je crois en ta présence ici maintenant, viens me guérir pendant cette communion. Tu es le maitre de ma vie, j’ai confiance en toi. »
Tout de suite après la communion, en revenant à ma place, j’ai constaté que je n’avais plus aucune douleur. Surprise, j’étais très reconnaissante ! Manquant de confiance malgré tout, je me suis dit : « Cela ne va peut-être pas durer longtemps… » Mais au retour chez moi, le mal de tête n’était toujours pas revenu. Le lendemain je me suis réveillée très tôt ; j’avais envie d’aller courir (ma passion !) mais je me suis dit de nouveau : « Et si, après la course, la douleur revenait ? »
Mais après la course et jusqu’à aujourd’hui, je loue le Seigneur pour cette guérison eucharistique et je le remercie pour son immense amour envers moi et son peuple. Alléluia !
Masa
Venue du protestantisme
Née dans une famille protestante, l’amour de la Parole de Dieu et la prière étaient au centre de ma vie. À l’âge de 19 ans, j’ai rencontré l’homme qui deviendrait ma moitié. Il venait d’un berceau catholique. Nous avons cheminé ensemble dans les deux Églises et nous nous sommes mariés en présence d’un prêtre et d’un pasteur. Mon cœur et mon intelligence étaient de plus en plus touchés par les sacrements de l’Église catholique. Étant protestante, je ne communiais pas. Mais au fond de mon cœur, je désirais ardemment vivre ce sacrement. Saint Alphonse de Ligori, grâce à son ouvrage sur les « Visites au Saint Sacrement » m’a ouvert les yeux et donné du courage pour communier spirituellement. Cependant, l’adoration du Saint Sacrement restait un si grand mystère ! M’incliner devant ce bout d’hostie entouré d’un soleil me paraissait fou et inintelligible. Alors le Seigneur m’a rejointe dans mon besoin de croire à l’adoration. Je me rendais régulièrement à des soirées de prières et ce soir-là, c’était une veillée de prières pour les malades. Les pères dominicains passaient dans les rangs où une foule considérable priait. Toute l’Église priait si fort pour tous les malades présents avec des handicaps très lourds ! Je joignais mes prières pour eux. Et là un des pères vint avec le Saint-Sacrement dans ma direction et se plaça juste derrière moi. Je me disais en moi, je ne suis pas malade, il n’a pas besoin de venir me voir ! Et il toucha ma tête avec le Saint Sacrement. Je tombais à genoux, touchée dans tout mon être par le Christ. Oui dès cet instant, je n’ai plus jamais douté de la présence réelle du Seigneur dans l’adoration. Pour sceller cette vérité, Dieu m’a donnée parallèlement une guérison. En effet, j’étais très allergique au pollen et cela allait de mal en pis malgré le traitement. En ressortant de l’Église, j’étais guérie ! J’ai pu donner tous mes comprimés à une amie allergique qui a dit en riant : « J’aurai dû venir aussi à cette soirée ! »
J’ai eu l’immense joie de rentrer officiellement dans l’Église catholique quelques temps après en recevant l’Eucharistie pour la première fois ainsi que le sacrement de la confirmation, avec mon époux comme parrain. Je rends grâce à Dieu d’être venu me rejoindre pour me révéler une petite parcelle de son immense amour si miséricordieux !
Delphine
« Chaque communion est comme la première »
Jésus a été mon refuge et mon appui dans une grande période d’angoisse et d’incertitude pour la vie de l’enfant que ma femme portait. Non baptisé, j’ai commencé à prier Dieu, à aller à la messe chaque dimanche. Notre enfant est né (Achille, il va très bien !). Tout de suite après, je suis entré en catéchuménat, début 2012. Pendant presque deux ans j’ai regardé, désiré, attendu cette Sainte Hostie. À chaque messe, j’ai vu la joie, la foi, de ceux qui communiaient ; parfois une certaine nonchalance aussi, de certains, très étonnante pour moi qui n’attendais qu’une chose : recevoir Jésus.
Puis vint le temps de mon baptême et de la communion lors de la vigile pascale. Juste après mon baptême, j’ai enfin reçu Jésus pour la première fois, alléluia ! Depuis ce jour, chaque communion est une première communion. Je mesure, à chaque fois, la grâce de recevoir ce corps incomparable. Dieu me transforme, me soulage, me fortifie, me guérit. Le reste du temps, sur mon chemin à la suite du Christ, j’expérimente et je constate que l’Eucharistie est, avec le sacrement du pardon, ce qui permet au pécheur que suis et que je reste, de devenir meilleur chaque jour, d’aimer un peu plus comme Jésus nous aime, comme il m’aime. Recevoir le pain de vie n’a rien de symbolique pour moi : c’est réellement la nourriture promise par Jésus, celle qui fonde et soutient mon espérance de le rejoindre le moment venu.
Ludovic
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