Vatican, le 10 octobre 2012, audience générale. « Chers frères et sœurs, à la veille de la célébration du cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, je voudrais rappeler combien les documents de ce Concile sont pour notre temps une boussole qui permet à l’Église d’avancer en haute mer, au milieu des tempêtes comme sur les flots calmes et tranquilles, pour naviguer en sûreté et arriver au but. En convoquant ce Concile, le bienheureux Pape Jean XXIII désirait que l’Église réfléchisse sur sa foi, sur les vérités qui la guident. À partir de là, devait être esquissée de façon nouvelle la relation entre l’Église et l’époque moderne, entre le Christianisme et certains éléments essentiels de la pensée moderne, pour présenter à notre monde, qui tend à s’en éloigner, l’exigence de l’Évangile dans toute sa grandeur et sa pureté. Dans un monde encore marqué par un oubli de Dieu et une surdité à son égard, le Concile nous rappelle que, dans son essence, le Christianisme consiste dans la foi en Dieu qui est amour trinitaire, et dans la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ qui oriente et guide notre vie. Tout le reste en découle. Chers amis, le Concile Vatican II est pour nous un appel vigoureux à redécouvrir chaque jour la beauté de notre foi, à la connaître toujours mieux pour une relation plus intense avec le Seigneur, et à vivre jusqu’au bout notre vocation chrétienne.
Je vous salue cordialement, chers amis francophones, particulièrement les pèlerins de France, du Canada et du Gabon. Je vous invite à redécouvrir les richesses de l’enseignement du Concile Vatican II pour en vivre personnellement et dans vos communautés chrétiennes. Bon pèlerinage à tous ! » (texte intégral de l’adresse du Pape aux fidèles francophones présents à l’Audience générale)