Par mon travail, j’enchaînais les voyages à l’étranger, en n’oubliant jamais de prier et de remercier la Vierge Marie. Tout semblait aller très bien dans ma vie : j’étais mariée et l’heureuse maman d’un enfant. Toutefois, l’agitation qui demeurait en moi, mon insatisfaction permanente, je ne pouvais les contrôler comme je contrôlais ma vie. Un soir, je me suis mise à genoux et j’ai demandé à Dieu de me donner la paix intérieure. J’attendais un miracle rapide. Mais brutalement, une paralysie a enveloppé mon corps. Après trois jours, les médecins n’ont toujours pas détecté la cause de cette soudaine paralysie, et je ne reçois aucune médication. Ces trois jours sont une véritable descente aux enfers. Je suis seule, abandonnée et pourtant dans un hôpital.
J’ouvre alors les yeux et je découvre la télé allumée, que regarde ma voisine : c’est la messe du dimanche ! Cela intensifie mon calvaire, jusqu’à ce qu’une lumière vienne réveiller ma conscience : « Dieu, il n’y a plus que Dieu pour me guérir ! » Je suis sûre que Dieu va le faire, qu’il est vivant ! Dans le même temps, les médecins reviennent, changent d’avis, me mettent sous perfusion. Le diagnostic tombe : j’ai une maladie orpheline. Après un mois, je quitte l’hôpital avec une prescription quotidienne de 60 mg de cortisone. Vivre dans ces conditions est insupportable. Je sais que je vais guérir mais je suis encore dans une sorte de labyrinthe intérieur. Comment rencontrer Dieu et de quelle façon peut-il me guérir? Je n’ai pas encore compris que Dieu est présent à la messe dans l’Eucharistie. Je suis plutôt happée par les fausses idéologies de ce monde : les magnétiseurs, les bioénergéticiens, etc. Fatiguée et surtout démunie, je trouve le courage de me rendre à la messe tous les jours, et c’est gratuit ! Je vis l’adoration, j’offre toutes mes souffrances à Dieu, je lui parle. J’apprends que la messe est le sacrement du sacrifice perpétuel.
Dieu est là dans ma ville depuis toujours, comme il était dans ma chambre d’hôpital, se sacrifiant pour me redresser, présent dans l’Eucharistie et durant ma vie. L’Eucharistie me transforme. Mon agitation intérieure était la conséquence de mes doutes, de mes peurs, et aussi un manque de connaissance, un vide qui ne pouvait être comblé que par l’Eucharistie, le corps et le sang du Christ, mystère quotidien.
Je suis finalement sortie du labyrinthe dans lequel je me trouvais. Il n’y a qu’un chemin pour en sortir, c’est Jésus Christ, la vérité et la vie. J’ai accepté la croix qui m’a été généreusement donnée par Dieu pour me mettre à sa suite. Ma guérison se fait dans la vérité avec Dieu qui me libère de ma carapace, de mes ombres. Avec l’accord de mon médecin, je ne prends plus de médicaments. La vie revient. Le médecin a été bien surpris par l’amélioration des résultats de mes prises de sang, me suggérant, avec un sourire, de poursuivre dans la voie de ma « nouvelle source ».
Je pensais au départ que la messe, l’adoration, c’était ennuyeux jusqu’à ce que je comprenne que Jésus Christ, est présent dans l’Eucharistie comme en témoigne entre autres le miracle de Lanciano. La célébration de la messe, l’Eucharistie est devenue essentielle dans ma vie, vitale. L’Eucharistie est la source miraculeuse de mon équilibre. Merci à Marie qui porte l’Eucharistie jusqu’à nous.
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